- Une impression de légèreté, de suspension, de lévitation…
Un duo.
D’abord enlacés, ils vont mettre leur énergie à flotter… Un couple qui rêve d’onduler en apesanteur…
C’est la première sculpture imaginée après la mort de Paolo.
Je suis longtemps restée vidée, trop de souvenirs m’empêchaient de me concentrer pour rêver. Le fait de ces deux-là, comme suspendus dans l’air me libère.
La précarité de leur équilibre, réel mais tributaire d’une surface au sol si restreinte, est le miroir de nos fragilités.
Ce mouvement de vagues, qui anime toutes mes sculptures, est-ce déjà une répétition, une fossilisation de mes idées ?
C’est un mouvement primordial, tout notre univers vibre et oscille… c’est une respiration, des battements de cœur, une alternance, un mouvement que je ressens profondément.
"L’insoutenable légèreté de l’être"… j’ai envie de plagier pour cette sculpture le titre du roman de Kundera.
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